Newsletter novembre

Chers membres

 

On est super contents de vous présenter la dernière newsletter avec les sujets suivants :

•⁠ ⁠Rencontre européenne du personnel des locomotives

•⁠ ⁠Concept d'affectation 2.0 – CFF Voyageurs / Pétition

•⁠ Négociations BAR – CFF Voyageurs

•⁠ ⁠B100 - Résolution

•⁠ ⁠Actions des sections : Vaud & Bas-Valais, BLS et LPV Berne

•⁠ ⁠Canal WhatsApp

 

On te souhaite une bonne lecture. Pour toute suggestion, question ou proposition de texte, tu peux contacter Hanny Weissmüller, présidente centrale de la LPV.

Rencontre européenne du personnel des locomotives les 12 et 13 novembre 2025

La présidente centrale de la LPV, Hanny Weissmüller, et le secrétaire central de la LPV, Marcel Maurer, ont rencontré des conducteurs de train et des responsables syndicaux représentés par l'ETF. L'ETF, Fédération européenne des transports, dont le siège est à Bruxelles, représente plus de 5 millions de salariés issus de plus de 200 syndicats des transports et de 38 pays européens. Ces employés travaillent dans tous les domaines du secteur des transports, sur terre, sur mer et dans les airs. L'ETF comprend les secteurs suivants : aviation civile, pêche, voies navigables intérieures, logistique, transport maritime, ports et docks, rail, transport routier, tourisme, transports publics. Il existe des groupes spécialisés au sein des différents secteurs. Dans la section ferroviaire, il s'agit des membres du personnel de bord (avec un représentant de la sous-fédération ZPV), du groupe de maintenance (avec un représentant de la sous-fédération TS) et du LDAG, Locomotive Driver Advisory Group, où siègent Weissmüller Hanny et Maurer Marcel.

Environ 30 personnes issues des pays suivants étaient présentes à Amsterdam : France, Allemagne, Espagne, Croatie, Ukraine, Luxembourg, Angleterre, Pays-Bas, Finlande, République tchèque, Suisse, Danemark et Autriche.

Comme lors des réunions précédentes, l'un des principaux thèmes abordés a été la TDD, Train Driver Direction, ou en français la directive relative aux conducteurs de train.

La directive européenne 2007/59/CE, ou directive relative aux conducteurs de train, TDD, définit les exigences auxquelles doivent satisfaire les conducteurs de train dans toute l'Europe. Elle a été introduite en 2007 afin de faciliter la mobilité des conducteurs de train entre les pays et les entreprises ferroviaires tout en garantissant un niveau de sécurité élevé.

 

Le secteur ferroviaire ayant connu de profonds changements ces dernières années, avec l'arrivée de nouvelles entreprises et de technologies modernes, la Commission européenne travaille actuellement à une révision de la directive. L'objectif est d'améliorer la coopération entre les États membres et d'accroître la mobilité professionnelle des conducteurs de train.

L'ETF soutient cette réforme, mais souligne que la sécurité et la qualité doivent rester prioritaires. Elle cite quatre points particulièrement importants :

 

- la formation
Tous les conducteurs de train en Europe doivent bénéficier d'une formation de même qualité. Les employeurs doivent veiller à ce que les formations initiales et continues soient régulières et de haut niveau.

- l'octroi de licences
Le système actuel doit être simplifié. À l'avenir, il pourrait y avoir trois niveaux : un niveau européen, un niveau national et un niveau entreprise. Cela permettrait aux conducteurs de train de changer plus facilement d'entreprise ferroviaire, voire de pays.

- la communication
Une communication sûre est essentielle. Les conducteurs de train doivent maîtriser la langue nationale au niveau B1 afin de pouvoir communiquer clairement en cas d'urgence ou pendant le service.

- la numérisation et le contrôle du temps
Les permis de conduire numériques devraient faciliter les contrôles et aider à mieux surveiller les temps de travail et de repos, ce qui contribue de manière importante à la sécurité et à la santé.

 

L'ETF a rédigé une prise de position détaillée sur la révision du TDD, indiquant les points qui ne doivent en aucun cas être modifiés et ceux qui doivent être précisés. La discussion à ce sujet a été très intense. Prenons l'exemple suivant : si un conducteur de train est victime d'un accident de personne, il est dispensé de travail pendant 3 jours. Il peut ensuite reprendre normalement son activité. S'il devient incapable de conduire après, par exemple, trois mois en raison de l'accident dont il a été victime, cette incapacité est considérée comme une maladie et non plus comme un accident. Cela peut avoir des conséquences juridiques. Ce sont précisément ces détails qui sont importants lorsqu'ils sont inscrits dans la directive.

Un autre sujet qui préoccupe depuis longtemps la LDAG est la question linguistique. La TDD stipule que le niveau de langue B1 doit être atteint. Il est important de mentionner ici le trafic transfrontalier. En effet, exiger systématiquement le niveau B1 pour circuler dans une région où l'on parle une autre langue poserait des problèmes assez importants à la Suisse, ainsi qu'à la Belgique et au Luxembourg. Avec le développement de l'IA, les outils de traduction sont de plus en plus populaires. L'UE n'est pas en reste et encourage le développement de tels outils. Pour le LDAG, il est important d'être impliqué dans toutes les étapes du développement. Après tout, ces outils doivent être fiables et utilisables partout, que ce soit dans la cabine de conduite, sur le terrain, dans le train ou à la gare, etc.

Le suivi du temps, c'est-à-dire l'enregistrement du temps de travail, a également fait l'objet de discussions. Il n'existe pas d'outil uniforme pour l'enregistrement du temps de travail en Europe. Chaque pays a son propre système. Dans le trafic transfrontalier, il n'est pas possible de déterminer comment le personnel des locomotives a travaillé jusqu'à présent, ni quels étaient ses horaires de travail. L'UE s'est enfin saisie de la question, qui est depuis des années un sujet de discussion au sein de l'ETF. Un groupe de travail a maintenant été créé.

D'autres questions techniques ont également été abordées, telles que l'utilisation des formulaires numériques collectifs, l'harmonisation des manuels ETCS ou l'état d'avancement du projet d'attelage automatique numérique.

Par ailleurs, le 19 novembre était la Journée internationale des toilettes. Il existe encore de nombreuses régions dans différents pays où le personnel ferroviaire ne dispose pas de toilettes ou seulement de toilettes en mauvais état. L'ETF prévoit donc de mener une action pour attirer à nouveau l'attention sur ce problème.

Marcel Maurer, secrétaire central LPV

Concept d'intervention 2.0 CFF Voyageurs – il est temps de riposter !

 

Plus que jusqu'à fin novembre : la pétition LPV-SEV bat son plein. Seuls quelques dépôts devraient en profiter, la plupart y perdront, trois dépôts en Suisse orientale seront particulièrement touchés. Nous disons : stop aux détériorations au détriment du personnel. Aujourd'hui, ce sont eux, demain, ce sera peut-être ton dépôt. Ensemble, envoyons un signal fort !

Voici de quoi il s'agit :

  • La majorité des dépôts sont perdants – trois dépôts de Suisse orientale sont particulièrement touchés
  • Plus de pression, moins de prévisibilité, des conditions moins favorables
  • Solidarité plutôt que division : aucun dépôt n'est laissé pour compte

Ce que tu peux faire maintenant :

  • Signe – chaque voix compte
  • Parle à tes collègues et incite-les à te suivre

Respecte le délai : tu as jusqu'à fin novembre. Important : les signatures sont anonymes, ton nom ne sera pas publié. Tous les membres peuvent signer.

https://www.petitionenligne.net/petition_contre_le_nouveau_concept_daffectation_des_cff?

BAR CFF Voyageurs : négocié par la communauté de négociation – c'est maintenant à vous de décider

 

Le groupe de négociation a négocié. C'est maintenant à vous de vous prononcer : Acceptation ou rejet. LPV-SEV signifie : c'est vous qui décidez – pas de règle sans votre vote.

 

De quoi s'agit-il ? Les réglementations spécifiques au domaine (BAR) déterminent notre quotidien :

  • durée des équipes, temps de repos, pauses
  • planification, échange de services, délais
  • les vendredis, les week-ends, les suppléments. En bref : les RTT sont essentiels pour un travail équitable et planifiable.

Ce qui s'est passé jusqu'à présent :

  • Les BAR ont été négociées entre les partenaires sociaux et les CFF.
  • La phase d'élaboration est actuellement en cours : les contenus négociés sont rédigés de manière juridiquement irréprochable et préparés sous forme de variantes/versions.

Voici comment se déroule la décision :

  • C'est ensuite à vous de jouer : chacun vote – vous pouvez approuver ou rejeter le résultat.
  • Selon le projet final, cela signifie : choisir entre différentes variantes ou accepter/refuser la version négociée. Dans tous les cas, il n'y aura pas de BAR sans votre vote.

Pour vous aider à prendre une bonne décision :

  • Brochure : transparente, comparable, concise.
  • Séances de questions-réponses en direct via Teams : posez vos questions directement, clarifiez les points obscurs.
  • Stands dans les dépôts : venez discuter et vous forger une opinion.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le temps de travail, c'est du temps de vie : prévisibilité plutôt que stress permanent.
  • Équité plutôt que détérioration par des moyens détournés.
  • Syndicat signifie participation : nous négocions ensemble, nous décidons tous ensemble.

Votre prochaine étape :

  • Obtenir des informations (brochure, équipes, actions sur le terrain).
  • Prenez position.
  • Décider avec votre vote : approuver ou rejeter.

Rémunérer enfin équitablement le personnel de locomotive B100 – Résolution de la 4e assemblée SEV B100

 

Les participants à la 4e conférence SEV B100 demandent à CFF Infrastructure de mettre en œuvre une augmentation salariale et une revalorisation des exigences durables et tangibles pour tous les mécaniciens:iennes B100 chez I-VU ainsi que pour les fonctions de soldat/mécaniciens:iennes B100 chez Intervention. Les responsabilités, les compétences et les tâches supplémentaires ont augmenté depuis des années, mais pas la rémunération. L'indemnité de compensation du marché ne couvre plus depuis longtemps la différence par rapport aux entreprises tierces dans le domaine de la construction ferroviaire. Le nouveau modèle de carrière a apporté des améliorations, mais a laissé de côté les soldats/ mécaniciens:iennes B100 (caporaux/caporaux-chefs). Une correction rapide s'impose désormais, pour des raisons d'équité, de fidélisation du personnel et d'attractivité de la profession et des CFF.

Nous exigeons :

  • une amélioration financière durable et significative pour toutes les fonctions B100 chez I-VU et Intervention
  • Une information rapide sur l'état d'avancement et une mise en œuvre rapide

Notre patience est à bout : nous attendons des mesures concrètes immédiates et des signes clairs de respect envers le travail des mécaniciens:iennes B100. La remise de la résolution a eu lieu le 4 novembre 2025.

Action de la section Vaud et Bas-Valais, les 3 et 4 novembre 2025

 

Le 3 novembre, la section LPV Vaud et Bas-Valais a organisé une raclette sur le quai 1 de la gare de Lausanne, à laquelle ont participé la présidente centrale de la LPV, Hanny Weissmüller, et le secrétaire syndical Vincent Barraud. Ce fut l'occasion de rencontrer des collègues et de discuter de sujets d'actualité, tels que la convention sur le BAR (sur laquelle les membres voteront prochainement) et le concept d'affectation du personnel des locomotives. Plus de 80 collègues ont ainsi pu se restaurer et s'informer.

 

Le 4 novembre, la même action a eu lieu à Lausanne Triage.

LPV BLS chez les gens  - BLS rencontre les CFF

 

Notre désormais presque traditionnelle Chäsbrägu (raclette sur le pain) a eu lieu cette année pour la première fois en collaboration avec les collègues CFF du LPV Berne. Comme toujours, grâce à l'excellente organisation de notre responsable des événements, nous avons pu profiter le 6 novembre d'une agréable réunion sur la terrasse du parc à Berne, sous un magnifique soleil d'automne.

Cet événement, très apprécié de nos membres – et de tous ceux qui, espérons-le, le deviendront –, a offert comme chaque année une excellente occasion de faire part de nos préoccupations directement à la LPV et au SEV.

Outre nos secrétaires syndicaux Katrin Leuenberger et Marcel Burmeister, nous avons également eu le plaisir d'accueillir cette année notre présidente centrale Hanny Weissmüller ainsi que le président du SEV Matthias Hartwich.

Un déjeuner réussi, riche en discussions passionnantes, dans une bonne ambiance et avec un délicieux Chäsbrägu (raclette sur le pain)– exactement comme nous le souhaitons.

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